Bon nombre de personne vont, par mal être, faire appel à la sensibilité et aux prédispositions médiumniques pour soulager leur détresse, savoir orienter le plus optimalement possible leur chemin de vie.
Mais qu’en est-il du point de vue du sensitif ? Peut-on se considérer apte à capter, au rythme de la demande et non pas de la nécessité, l’orientation d’un être ?
La sensibilité mise à disposition pour le bien commun sert la cause spirituelle ; nous sommes l’instrument de desseins plus ou moins grands, selon l’évolution du sensitif. Lorsque la nécessité se présente, alors l’instrument du divin se retrouve sur la route de l’intéressé pour délivrer la sollicitude dont il est empli. il n est pas question d’assouvir une vaine curiosité, ou d’exorciser des peurs dont l’homme en est le générateur, par ses propres actes, mais pour ponctuellement être un souffle de répit, d’écoute et d’empathie signifiant que vous n’êtes pas perdu, vous n’êtes pas seul, nous sommes là. Que l’adversité n’enferme pas mais libère.
La morale guide les pas du medium. L’humilité, la compassion, sont autant d’attributs garantissant l’authenticité du trait d’union entre la condition humaine et l’horloge spirituelle.
Il est délicat de faire abstraction de ses tourments pour se rendre compte de la part de supercherie en ce milieu, c’est pourquoi il est bon de rappeler que ce qui ne sert pas la morale est inapte à éclairer le chemin d’autrui si, au préalable, la lumière n’éclaire ses propres pas. Soyez vigilant, quelque soit l’obscurité et la détresse qui vous accable. L’opportunisme rode ; mais la bienveillance, au dessus de toute vicissitude, gouverne.
Pour toute personne se targuant d’un rôle que seul l’ego légitime, sachez que la suprématie, la véritable, observe en silence, et qu’il est bien plus aisé de s’amender des travers maintenant qu’ultérieurement.
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