En un temps où l’homme se sent impliqué dans l’orientation de la société, il est important de rappeler qu’il n’y a pas d’heure pour apporter sa pierre à l’édifice.
Beaucoup d’initiatives à petite échelle font office d’alternative à la dérive de notre monde comme par exemple promouvoir les services d’échanges locaux (la dépendance au système monétaire mondial gangrène l’humanité), l’expansion des monnaies locales qui favorise le commerce de proximité, le développement des oasis par le mouvement colibris, etc.
Il n’y a pas de recette miracle, c’est évident, mais demandons nous ce que nous ferions si ils n’étaient pas là…
Nous commencerions à sortir d’un mode de pensée induit par ce système de consommation qui rend l’homme passif et commencerions à faire des choix, des vrais.
Cette passivité cultivée alimente la crédulité. Il est de notre responsabilité de ne plus se laisser abuser moralement. Nous croyons n’avoir le choix qu’entre des personnes issue d’une même société, alors que c’est justement un choix de société qui solutionnerait. C’est par là qu’il faut commencer, un travail sur les consciences.
Ce choix de société prend vie par la posture dont nous faisons preuve, par nos implications, par l’orientation de notre ferveur.
J’entend beaucoup de personne dire : “des deux je prendrais le moins pire”.
© Tous droits réservés – Michaël Candelon – Graine d’Eden